Il y a longtemps que soumis R rêvait de vivre sa soumission en dehors du donjon de sa Maîtresse. Il lui en avait fait part lors de sa dernière rencontre et Elle avait trouvé l’idée intéressante ! C’est ainsi qu’Elle a proposé un rendez-vous dans un salon de thé avant d’aller faire quelques courses dans un magasin de vêtements BDSM de la capitale.
Voilà la manière dont soumis R a partagé son expérience à sa fidèle amie Carine, soumise elle aussi mais qui n’a pas eu la chance de vivre un moment tel que celui-là ! Elle a été complètement subjuguée par son récit, avouant en être envieuse !
Le témoignage de Soumis R.
Tout cela m’a habité durant les 15 jours qui me séparaient de la date choisie. Deux jours avant la rencontre, j’ai reçu l’adresse du salon de thé avec comme consigne de réserver une table, ce que j’ai fait dès que possible. Je devais me présenter à l’heure, bien sûr, et habillé de manière la plus élégante possible. En costume et avec mon chapeau ! J’ai proposé un petit foulard en guise de cravate pour pouvoir mettre discrètement le collier rouge qui était le signe matériel de soumission. Je devais bien cela à ma Maîtresse.
Le salon de thé
Je dois dire que j’étais un peu anxieux. J’ai longuement attendu, plusieurs personnes sont arrivées et je commençais à me faire du souci. J’ai commandé un verre d’eau et j’ai continué à patienter. Au bout d’un moment, j’ai reçu un message de ma Maîtresse m’indiquant qu’elle aurait du retard à cause de la circulation et des travaux dans Paris. Cela m’a rassuré.
Toutes les tables du salon de thé étaient maintenant complètement occupées et moi toujours devant ce verre d’eau… le collier bien caché sous mon foulard en soie. Je trouvais la situation très étrange…
C’est au bout d’une heure que ma Maîtresse a poussé la porte. Je me suis aussitôt levé et lui ai baisé la main. J’ai attendu qu’Elle me dise de m’asseoir et d’enlever mon manteau. Je commençais à avoir chaud mais je n’avais voulu prendre aucune initiative. Et là, tout venait subitement de basculer. Je devenais concrètement le soumis de Madame et n’avais plus d’autre idée en tête que de la satisfaire.
J’étais donc assis à côté de ma Maîtresse, qui avait deviné que j’étais venu avec mon collier de soumis. Jusque-là rien d’extraordinaire ! Chacun à sa place, en train d’échanger. C’était sans compter avec la détermination de ma Maîtresse. Nous n’étions pas là comme deux amis ! Je ne l’avais pas remarqué, mais Elle était venue avec un joli sac rose qu’Elle me tendit avec assurance : « tu trouveras dans ce sac un collier auquel je pourrai mettre une laisse (le tien n’a pas d’anneau) et deux plugs, tu changes de collier et tu mets un des deux plugs. Choisis ! Allez, va aux toilettes te préparer ! ».
Je pris le sac et me rendis aux toilettes. Je l’ouvre et vois effectivement un collier violet que je mets à mon cou en recouvrant bien de mon foulard (je vérifie dans la glace) et choisis le plug rose. Il est de taille moyenne. Je l’installe dans mon anus et me rhabille.
Mon plug était sans doute trop petit car il commençait à vouloir sortir… je devais lui faire retrouver son chemin… et pour cela lever les fesses et appuyer dessus à travers le pantalon… puis serrer les fesses. La honte montait en moi ; je regardais autour de moi. Personne ne semblait s’en rendre compte… sauf ma Maîtresse qui me demandait si tout allait bien… m’oui…. Dis-je ! En fait non… la honte totale.
« va aux toilettes et change de plug ! ».
Je me suis exécuté ; c’était pour moi un échec. J’ai monté très très doucement les marches de l’escalier les fesses resserrées de crainte que le plug ne sorte complètement. J’ai remis l’autre qui était plus gros et surtout mieux ajusté. J’ai redescendu les escaliers doucement et me suis réinstallé dans mon fauteuil. Le « cul plein » j’écoutais alors ma Maîtresse me donner les instructions pour la suite de l’après-midi.
« Nous allons aller jusqu’au magasin Metamorph’Ose en taxi car ce n’est pas facile pour moi de marcher en talons hauts (et pour moi avec le plug ! pensais-je aussitôt). Là-bas ce sont des personnes que je connais. Ils sont très sympathiques, tu verras, nous visiterons et essaierons des vêtements ou autres. Tiens-toi prêt, je compte sur toi ! ».
La pression commençait à monter. Elle me remplit à nouveau la tasse avec le thé qui restait et partit aux toilettes. Pendant son absence, je prenais une fois de plus la mesure de la situation : j’allais porter ce plug pendant le trajet et la visite du magasin… Il semblait mieux tenir, mais pour moi, la situation était inconfortable physiquement et aussi par rapport à ma situation de soumis.
Pourtant, au fond de moi-même j’étais heureux de vivre cette situation en public, de manière discrète. Personne ne savait… je remerciais intérieurement ma Maîtresse pour ce moment fort !
Cela n’allait pas durer !