La rencontre avec Maîtresse Lutcha du 16 mai s’est déroulée dans locaux du Club Pandora à Paris. Outre les possibilités offertes par les divers instruments de contraintes et autres, une participation au Grand Prix de Diane était proposée aux couples D/s qui le souhaitaient. Ma Maîtresse m’a fait l’honneur de nous inscrire à cette compétition.
Cette séance s’est déroulée en trois étapes : une prise en main initiale, la course en elle-même et les « exercices » conclusifs. C’est par une interview du service des sports du Pendora Club qu’il sera rendu compte de la course de chevaux.
1. La prise en mains initiale
Maîtresse Lutcha et moi nous sommes retrouvés près du Pendora Club. Après avoir échangé autour d’un café, nous avons rejoint notre destination. Dans la cabine d’essayage, devant une de ses consœurs, ma Maîtresse a rapidement installé un magnifique collier autour de mon cou. Avec la laisse qu’elle y avait accroché, je passais le cap ! Complètement soumis je devenais, tel un chien qui suivait sa Maîtresse.
Accueillis chaleureusement par les Maîtresses et Maîtres déjà arrivés, nous nous sommes installés dans le salon, près du bar. Elle bien assise et moi à genoux à ses pieds. Une situation que j’apprécie particulièrement, notamment en public (averti !).
Puis nous sommes partis dans vers les pièces plus privées… pour vivre quelques moments plus intimes… et, pour moi, éprouver dans la chair cette soumission tant attendue ! Ce fut d’abord les fessées ! Oh ! Pas de petites fessées, celles que l’on aime au départ et qui réchauffe les fesses, mais celles qui finissent par les brûler ! Et pour celles-ci, Maîtresse Lutcha est experte ! Cela commençait bien ! A merveille !
C’est ensuite dans la cave que nous nous sommes retrouvés, d’abord seuls, pour continuer la séance ! J’ai de nouveau été impressionné par le lieu : les chaînes, les anneaux, les poufs et autres meubles recouverts de cuir favorisant la mise en place des corps pour qu’ils soient à disposition de leur Maître ou Maîtresse.
C’est directement vers la Croix de Saint André que nous nous sommes dirigés.
Là, j’ai dû quitter mon shorty pour faciliter l’accès de mes fesses.
Ce fut une séance particulièrement magique avec ses trois étapes ! D’abord des fessées qui ont préparé mes fesses et mes cuisses, puis la cravache ! Les coups assénés étaient d’une autre nature, plus secs et ciblés. Je tirais sur mes poignets pour prévenir les coups que mon corps attendait. Bien évidemment ma Maîtresse, en spécialiste, changeait de rythme pour que je sois surpris par l’arrivée des coups ! Il ne s’’agissait pas que je prenne mentalement la main sur le déroulement de cette séance.
Puis le fouet fit son entrée ! De la même manière, je ne savais pas quel allait être le nombre et encore moins le rythme des coups ! Avec le fouet, tout le corps a d’abord été concerné puis plus particulièrement les fesses et les cuisses. Au début, pour s’échauffer sans doute, les coups pleuvaient sans que cela ne soit trop sensible. La pénombre empêchait peut-être ma Maîtresse de bien maîtriser sa force. Mais les résultats étaient là : de belles traces bien visibles sans que ce ne soit gênant dans la durée. Ce moment a été pour moi extrêmement important et jouissif car je ne maîtrisais plus rien, je ne pensais plus qu’à ce qui allait arriver, à la brûlure de chaque impact. Et, apothéose : les 10 coups de grâce. Je devais les compter, plus ou moins vifs, plus ou moins forts, ils étaient chaque fois efficaces et signe de ma soumission totale. Je n’avais qu’une envie : remercier ma Maîtresse par des mots, bien sûr mais aussi une offrande ostensible de mes fesses.
Plusieurs personnes ont assisté à cet épisode, cela ne m’a pas gêné, au contraire. J’étais fier de ma Maitresse ! En tournant la tête vers elle, je l’ai vu manier le fouet, avec précision, visant le lieu de l’impact et en en calculant la force. Son geste était magnifique, son corps également. Il ne faisait qu’un avec le fouet. Des courbes esthétiques se créaient pour un court instant avec comme finalité cet impact venant couronner de succès le projet du moment !
Quel bonheur de voir revenir sa Maîtresse à qui j’allais obéir et avec qui j’allais participer à la course !
2. La course du Grand Prix de Diane
Pour la revue du Club, Marie-Anne de la Sellière, chargée de communication, a interviewé chaque soumis ayant participé au Grand Prix de Diane.
Voici l’extrait concernant soumis Robert, l’étalon de Dame Lutcha.
Soumis Robert, pouvez-vous nous dire comment vous en êtes venu à participer au Grand Prix de Diane ?
En fait, ce n’est pas moi qui ai décidé de participer à ce Grand Prix et c’est tout à fait normal car en tant que soumis, je n’ai qu’à obéir, suivre et accepter les choix de ma Maîtresse. Pour tout dire, j’ai d’abord été enthousiasmé par ce projet puis, par la suite, j’ai commencé à douter de moi-même, de ma capacité à tenir honorablement ma place au milieu des autres participants, me considérant comme un vieux bourrin !
Cependant je dois avouer que très rapidement ma Maîtresse m’a rassuré en m’encourageant mais surtout en me témoignant toute sa confiance. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés au milieu des participants et des spectateurs déjà concentrés sur l’organisation de la course.
Qu’avez-vous ressenti lorsque la course a commencé ?
Tout s’est passé de manière très sympathique, on peut même dire bon enfant ! Pas de grands discours. Néanmoins, rien n’est resté au hasard ! Les équipes ont d’abord été appelées. Nous sommes restés sur la réserve ma Maîtresse et moi. Un jeune couple s’est déclaré, musclé et plein d’ardeur. Un étalon à la robe châtain et une cavalière aux cheveux blonds mi-long. Je commençais à me dire que je ne ferai pas le poids ! Un second couple s’est ensuite présenté : une jeune, très jeune cavalière, frêle était juchée sur une autre soumise faisant office d’étalon (à la robe brune) … Puis trois autres duos se sont fait connaître. Cela faisait donc 5 concurrents.
Un temps de silence s’est alors installé, la Maîtresse des lieux s’est adressée à l’ensemble des personnes présentes : « y a-t-il encore des participants ? ». C’est ma Maîtresse qui s’est déclarée d’une manière affirmée : « nous participons ! » : jie sera donc un étalon à robe blanche avec une cavalière hors pair ! Sa magnifique tenue près du corps lui donnait fière allure, elle était hors du commun, comme j’aime.
Un sentiment ambivalent m’habitait alors : extrêmement fier d’avoir la confiance de ma Maîtresse et en même temps toujours cette crainte réelle de la décevoir. Mais elle a su me ramener à la raison ! Nous ne serons pas ridicules ! Et me voilà prêt à prendre le départ.
Le premier duo s’est présenté. Il était prévu d’utiliser une selle de cheval que Maîtresse Diane avait mise à disposition. Mais l’usage de cette selle s’est avéré peu réaliste. Bien que de nombreux efforts aient été déployés par le premier étalon, pas moyen de concrétiser ce projet… des rires envahissaient le salon ! Il fut décidé que les cavalières monteraient à cru ! Je dois dire que j’étais soulagé ! Je ne me voyais pas avec cette selle sur le dos.
C’est ainsi que la course a commencé ! En fait un une vraie séance ludique ! La pression retombait pour moi, bien que j’aie toujours en tête la volonté de faire honneur à ma Maîtresse ! Cahin-caha les attelages ont parcouru les longueurs imposées. Mais l’un d’entre eux n’a pas vraiment respecté les règles. Les organisateurs lui ont alors mis un masque d’âne sur la tête ! Rire général !
Oui, chacun s’amusait vraiment, aussi bien les attelages que les spectateurs !
Et notre tour allait venir !
Justement, comment avez-vous vécu votre propre course ?
Je me suis d’abord présenté sur la ligne de départ, à côté d’un autre attelage. Robe blanche (chevelure) et pancarte autour du cou indiquant mon nom : Rusty – Relic (réalisé avant l’arrivée au Club, sur ordre de ma Maîtresse).
Elle, portant une magnifique robe longue près du corps, a d’abord souhaité monter en amazone. J’en étais très fier car c’était original et « class » ! Malheureusement, cela n’a pas fonctionné, elle a dû retrousser sa robe pour m’ « enfourcher ». Je la sentais bien sur mon dos, J’étais heureux de ne plus faire qu’un avec elle ! Elle tenait sa cravache à la main et en même temps me caressait ! Une situation proche de la réalité des courses de chevaux. J’appréciais ce moment où nous faisions équipe : confiance mutuelle, peu importe la performance, seule la participation comptait. Mais au fond de moi, je voulais vraiment aller au bout de la course : deux tours à effectuer en contournant la colonne au centre du salon qui sert d’appui aux soumis(e)s pour recevoir les coups de fouet…
Bien sûr je n’ai pas gagné cette course ! Mais je n’ai pas eu de bonnet d’âne !
Ma Maîtresse m’a félicité, m’a dit sa fierté d’avoir participé avec moi à ce challenge !
Quelles conclusions en tirez-vous ?
Je n’aurais jamais imaginé, il y a même quelques mois, participer à une telle rencontre ! C’est donc une extrême satisfaction pour moi d’y avoir été convié. C’est une étape supplémentaire dans le cheminement avec ma Maîtresse ! Et quelle confiance ! Ma gratitude est sans fin.
L’autre chose, c’est la « découverte » de la possibilité d’allier jeu, humour et soumission ! D’autant plus facile à vivre que les temps de pure domination BDSM n’ont pas été délaissés… puisque j’ai goûté du fouet comme il fallait avant la course !
Enfin, je souhaite remercier Dame Ness du Club Pandora pour ses Gouters du Marquis ! Gagnent à être connus !
3. Séance conclusive
Une fois la course terminée, ce fut la remise de la cravache d’or à l’attelage ayant eu la meilleure performance ! L’occasion de bien s’amuser ! Chaque monture, avec sa cavalière, était alignée devant le meneur de jeu ! Tous ont été félicités et applaudis !
Ce fut un bon moment où les pursangs ont été mis à l’honneur et les jockeys fières de leur monture !
Mais tout n’était pas terminé pour moi ! Dame Lutcha m’a fait savoir que je n’allais pas m’en sortir comme ça ! Direction un petit salon. J’étais si heureux de passer encore un moment seul avec Elle.
Nous sommes donc montés à l’étage supérieur. Je portais son sac, bien sûr. En passant devant un petit salon où se trouvait un banc à fessée, Elle s’arrêta et me demanda de m’agenouiller devant lui, me pencher et y poser mon torse. Bien stabilisé, elle avait accès à mon dos, mes fesses et mes cuisses ! Elle ne se priva d’aucune des parties exposées. Fessée et coups de martinet, tout était bien en place pour que je ressente dans ma tête et dans mon corps mon statut de soumis et d’adepte du BDSM. Quelle belle expérience une fois de plus ! Vraiment Maîtresse Lutcha est une experte en fessées et coups de martinet !
Elle passa ensuite à un autre type de domination, pas moins significatif de sa position de Maîtresse : gérer le plaisir et le lâcher prise de son soumis.
Une fois m’avoir bien rougi les fesses, Elle s’occupa de mon sexe et de mon « cul ». Elle utilisa un phallus vibrant qui m’a transpercé l’anus. Situation paradoxale car extrêmement humiliante pour moi, surtout que certaines personnes passaient devant le salon alors que je me faisais « enculer », mais situation de plaisir anal aussi qui me faisait monter le plaisir jouissif ! Maîtresse malaxait mes bourses, me faisait ainsi bander avec interdiction d’éjaculer, évidemment. Elle dominait la situation mais aussi et surtout Elle me signifiait que c’est Elle qui décide !
J’ai dû attendre bien longtemps l’autorisation de jouir, donc de lâcher prise totalement ! Je me suis effondré sur le banc à fessées, comme dans un autre monde, celui du plaisir total.
Merci Maîtresse pour ce temps particulier : la douleur et le plaisir, la soumission et le lâcher prise, la sensation d’appartenir à une Maîtresse exigeante et bienveillante qui accepte de m’éduquer !
Je souhaite pouvoir encore vivre de tels moments avec encore plus de soumission, être un exemple pour d’autres mais surtout Vous satisfaire selon Vos critères et non les miens. Soyez sévère et j’obéirai ! Soumettez-moi et je ferai ce que Vous exigerez… mais lâcher prise ne reste pas simple pour moi !
Fin de l’écriture à J+13